Petite histoire d'Auriac-du-Périgord

Visite guidée
en photos

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Autrefois appelé Auriac-en-Périgord, puis Auriac-de-Montignac, notre village doit peut-être son nom a un certain Aurius ou Aurelius qui y aurait installé une "villa" gallo-romaine.

C'est une commune typiquement rurale située entre Thenon et Montignac, dans la vallée de la Laurence dont la pente moyenne de 1% alimentait autrefois de nombreux moulins (on disait compter 15 moulins sur 15 km). Sa situation géographique, au nord du Périgord Noir à mi chemin entre Périgueux et Brive, en fait un lieu de séjour idéal, à la fois au calme et à proximité des sites touristiques les plus renommés : Lascaux, La vallée de la Vézère et Les Eyzies, Rouffignac, Hautefort, Sarlat, etc...

Poème occitan
sur Auriac
et la St-Rémy

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La commune elle-même présente un patrimoine très intéressant lié à son histoire ancienne et particulière. La seigneurie d'Auriac est créée en 1487, suite à la vente par les sires d'Albret (maison dont sera issu le roi de France Henri IV) des droits et rente des terres à Antoinette de la Cropte épouse de Pierre Arnal dont le fils aîné, François Arnal devient seigneur de la Faye et d'Auriac. Cette seigneurie est incluse dans le comté de Périgord tout en étant sous la suzeraineté de la maison d'Albret. Catholique dans un environnement protestant, français au milieu des anglais, Auriac a cultivé sa singularité comme en attestent de nombreuses tours de défense.

Le château de la Faye est ouvert au public pendant l'été et lors des journées du patrimoine. Voir les horaires en page d'accueil en saison

Sur le route de Thenon, la chapelle Saint-Rémi est lieu de pélerinage ancien. On y commémore Saint-Barthélémi, un saint guérisseur (en occitan Sen Remedi, le saint remède, d'où le nom déformé en saint Rémi). Ce pélerinage est décrite dans "Jacquou le Croquant" d'Eugène Le Roy.

Avec déjà plus de 200 "feux" et 1000 "âmes" sous Henri IV, et malgré les épisodes de peste et famine, Auriac se maintient sous l'Ancien Régime jusqu'à compter 256 "feux" et 1200 habitants à la Révolution. La commune étant essentiellement vinicole, l'arrivée du phylloxera en 1875 va provoquer un exode de la population en même temps que la disparition du vignoble (1088 habitants en 1881 - 805 h en 1891). Après la 1ère guerre mondiale, la diminution reprendra avec l'exode rural général en france. La population va décroître jusqu'à 300 h. en 1980. Elle est remontée aujourd'hui aux environs de 430 habitants.